L’idée d’accompagner les jeunes dans l'élaboration d’un projet d’orientation sur le long terme est au centre de cette nouvelle réforme de la voie professionnelle. 

Bien évidemment, la coordination des différents acteurs concernés par l’orientation comme l’Education Nationale, les régions, Pôle emploi, les missions locales, l’APEC ou encore les branches professionnelles est plus que nécessaire et vitale. Une des initiatives, qui existe déjà, est la mise en place du “Parcours Avenir”, qui doit permettre aux élèves de la sixième à la terminale, de construire progressivement et à leur rythme, des compétences à s’orienter. Une autre initiative plus récente : les Campus des métiers et des qualifications. 

En effet, le principe de construction progressive des compétences à s’orienter se base sur une transmission des connaissances sur le monde économique et professionnel pour mieux appréhender la diversité des métiers et des formations. L’échange entre l’école et les acteurs du monde professionnel, notamment locaux, est primordial. 

Et c’est trop souvent que les jeunes, selon leur niveau scolaire, sont orientés “par défaut” vers la voie professionnelle. Les conséquences de cette orientation subie : le manque d’assiduité, la montée du décrochage scolaire, et la volonté de se réorienter.
Aujourd’hui, 1,4 million des 15-29 ans ne sont ni à l’école, ni en formation, ni en emploi (NEET).

Cette nouvelle réforme de la voie professionnelle s'établit donc dans un climat de tension aussi bien au niveau économique, avec les tensions des filières et de recrutement, que éducatif. Elle met en place 12 mesures phares pour répondre aux problématiques suivantes :

• lutter contre le décrochage scolaire
• favoriser l’insertion professionnelle
• valoriser le travail des enseignants. 

Un travail au niveau de la découverte du monde professionnel est fait avec une augmentation du nombre de semaines de stage obligatoire passant de 18 à 22 semaines pour les bac professionnel et de 12 à 14 semaines pour les CAP. Une augmentation qui rend compte de la nécessité d’armer les jeunes en expériences professionnelles enrichissantes pour définir leur projet d’orientation.
Les indemnités de stage sont également valorisées :

• 50 euros par semaine de stage en classe de seconde et en première année de CAP ;
• 75 euros en classe de première et en deuxième année de CAP ;
• 100 euros par semaine en terminale.

En multipliant les expériences professionnelles, les jeunes découvrent plusieurs facettes d’un métier ou d’une filière. Dans ce cas là, le rôle de l’accompagnant est de les aider dans un premier temps à choisir leur voie et d’après les suivre durant cette expérience. 

Cette réforme de la voie professionnelle se positionne dans le sillage d’une nouvelle définition des besoins des jeunes ainsi que des entreprises. L’orientation et les perspectives d’insertion professionnelle reposent sur de nouvelles aspirations des jeunes, qui ont depuis maintenant plusieurs années changés. Les jeunes demandent d’être accompagnés dans leur progression d’orientation professionnelle afin de construire un parcours cohérent. Donner un sens à ce parcours est aussi un aspect nouveau. Cela passe notamment par valoriser les métiers d’avenir auprès des jeunes.

Aujourd'hui, les jeunes veulent être acteurs dans la société à leur échelle et cela passe par le choix d’un métier qui leur fait sens. Le rôle de l’enseignant, et notamment le rôle du professeur principal, est fondamental dans cette démarche pour leur donner les moyens de concrétiser ce projet d’orientation, qui soit complètement abouti ou non d’ailleurs. Toute la question est, comment leur donner l’accompagnement nécessaire pour réaliser le projet d’orientation ?  

La nouvelle réforme de la voie professionnelle répond à cette question avec les nouvelles mesures mises en place comme la mesure qui concerne l’organisation de l’année de terminale en fonction du projet de l’élève avec soit un accès à un premier emploi ou bien à une poursuite d’étude. L’enseignant accompagne durant cette dernière l’élève dans son projet d’orientation et permet de le guider.

L’accompagnement est au cœur de cette réforme. Les équipes pédagogiques vont être en lien direct avec l’orientation des élèves et elles vont faire le relais entre l’école et le monde professionnel. Pour armer les équipes pédagogiques, il existe des solutions et des ressources notamment numériques qui permettent de suivre la progression des élèves et leur proposer un accompagnement personnalisé et de qualité tout en étant ludique. 

Parmi ces solutions : Hello Charly, une ressource numérique dédiée à l’orientation à destination des élèves et des enseignants. Hello Charly est une application conçue dans les codes des jeunes pour leur permettre de construire facilement leur projet d’orientation, de la 5ème à la Terminale.

Au collège, l’accompagnement à l’orientation Hello Charly permet de découvrir des métiers et de débuter la construction de son projet d’orientation. Cela passe par le choix de filière et donc par la présentation de la voie professionnelle et des opportunités qu’elle offre. L’élève a toutes les cartes en main pour faire des choix d’orientation éclairés.
Au lycée, Hello Charly permet de choisir ses spécialités et d’explorer les différentes formations en lien avec son profil en vue des voeux Parcoursup.
Tout au long de l’année, Hello Charly accompagne les équipes pédagogiques dans l’animation et le pilotage des heures d’orientation.